Etape 2 : Las Vegas -> Death Valley
On est arrivé à Las Vegas très tard. Rajouter à ça trois heures de décalage horaire, la fête et le Strip se sera pour demain soir ! On se pose à l’hôtel Circus Circus. Je suis déjà venue à Las Vegas, un week-end, mais à chaque fois je me surprends toujours à trouver ça hors de la réalité. C’est vrai quoi, la première chose que tu vois en sortant de l’avion c’est des machines à sous. L’hôtel, fait des kilomètres de long et de large, il y’a un parc d’attraction dedans. Faut le vivre pour réellement l’imaginer. 🙂
Le matin à la fraiche avant qu’il fasse déjà trop chaud on se lève, la température extérieure est déjà bien élevée, un petit 28 degrés. On prend la route vers notre première visite du road trip, Death Valley. En roulant, le paysage devient de plus en plus désertique, aride. Quelques kilomètres avant l’entrée du parc national, une station essence annonce qu’elle est là dernière sur la route, faisant bien comprendre aux visiteurs que si vous n’avez pas la moitié du plein, il faut mieux par précaution remplir le réservoir. Notre premier arrêt à Death Valley c’est à Dante View, une vue panoramique au nord à 1669m. Le point de vue est grand mais étroit et en marchant plusieurs mètres, il nous permet d’avoir un point de vue sur la vallée, avec un dénivelé vertigineux. On profite de l’endroit, la vue et magnifique et même s’il fait chaud, l’air est déjà plus respirable. Le prochain point de vue sera Zabriskie point. Lorsqu’on est arrivé sur le parking pour se garer, le thermomètre de la voiture indique 120°F soit environ 49°. Ce point de vue est magnifique, en face de nous c’est un paysage complètement érodé. Si le nom de ce point vous dit quelque chose c’est notamment grâce à un film du même nom réalisé par Michelangelo Antonioni. En roulant par la suite on a aperçu un petit village, appelé Furnace Creek, c’est un Oasis de Death Valley. On continue, et sur une route interminable le thermomètre nous fait un pic à 124°F soit 51°C. On joue avec la climatisation de la voiture, qu’on ne laisse jamais tourner à fond en non stop. Il fait chaud, très chaud. On perd des litres d’eau et à cette température là, à part boire de l’eau on a pas envie de manger quoique ce soit. Ce sera diet’ le midi. Le prochain arrêt, on avait noté le Golden Canyon, plutôt réputé. En revanche on sait que c’est une randonnée et que sous cette chaleur ça va être difficile. Mais c’est sur la route alors on y va, on verra bien sur place. Quand on arrive là-bas, les pancartes au départ de la randonné et les gens qui font demi tour nous dissuadent d’y aller. Sur les pancartes il est conseillé de faire cette randonné avant 10H. On joue la carte du raisonnable et on reprend la voiture en direction de Devil Golf Course.
Ce golf c’est un immense plateau de sel et de boues séchées. L’histoire de ce nom vient de 1934 en référence à un guide où il est écrit « Seul le diable pourrait venir jouer au golf sur un tel parcours ». Notre thermomètre indique toujours 51°C, on sort de la voiture, on se prend une vague de chaleur en pleine figure, c’est dur de respirer. Mais le point de vue que nous offre ce plateau vaut vraiment le coup d’oeil ! C’est un plateau à perte de vue, entouré de montagnes rocheuses. Il n’y a rien autour. La route qu’on a emprunté pour s’y rendre aura sûrement laissé des traces sur les pneus. On est là, au milieu de nul part, entouré de rien. Et bizarrement, on se sent bien !
Le dernier arrêt de la journée, c’est un peu plus loin à BadWater. Encore un nom bien lugubre, et c’est le point le plus bas des États-Unis. On est à 86m sous le niveau de la mer. Il y a un panneau accroché dans la roche en face du bassin qui nous indique le niveau de la mer. On marche dans le bassin, c’est long, très long, il fait chaud, trop chaud. On n’est pas allé au bout, on a fait demi tour, les 52°C et le soleil ont eu raison de nous, mais on est tout de même aller assez loin pour profiter de ce bassin, de sa texture saline brisée par la sécheresse. La journée est loin d’être terminée, mais pour Death Valley s’est fini. On reprend les longues routes à perte de vue et on rentre à Las Vegas pour une soirée au Strip. Comment profiter d’une bonne soirée à Vegas ? La première fois que j’étais à Vegas, on avait fait une soirée dans un bus limo qui nous avait conduit à quelques endroits symboliques de la ville. Nous nous sommes rendus au fameux panneau Welcome to Nevada, Las Vegas par exemple. Et il nous avait emmené au Strip. Une chose à faire, c’est d’aller voir les casinos, au Caesar, ou Bellagio Hotel. Jouez aux machines à sous, faite un poker, redblack, ou si vous êtes adepte de la roulette, laissez vous tenter. À vos risques et périls évidemment. Pour ce qui est des boites de nuit et autres, il y en a beaucoup au sein même des hôtels. Le Bellagio doit compter minimum trois boîte de nuit. Je n’ai pas fait tout le tour de l’hôtel pour confirmer. Je sais que lorsqu’on jouait aux machines à sous, des promoteurs sont venus faire la pub de leur boite de nuit en nous donnant une entrée gratuite avec une consommation. Il y a aussi des hôtels, boite de nuit, pool party, rooftop party, avec des DJ, des chanteurs et des groupes. Attendez-vous à y mettre le prix pour rentrer (minimum 70$). Une autre expérience, que malheureusement je n’ai pas eu le temps de faire, c’est d’aller voir un show. Enfin voilà, il y a de quoi faire à Vegas. Amusez-vous bien, mais si vous finissez en face d’Elvis, posez-vous les bonnes questions!
Résumé Death Valley:
Les points de vue :
- Zabriskie point
- Furnace Creek
- Golden Canyon (à faire avant 10h s’il fait chaud)
- Devil Golf Course
- Bad Water
Attention à la chaleur, surtout si vous y aller en été.
Prévoyez :
- le plein d’essence
- à boire, beaucoup
- une casquette ou tout autre vêtements pour vous protéger, même une écharpe sur les cuisses quand vous êtes dans la voiture, parce que ça tape!
- en été, jouez avec la climatisation pour préserver la voiture, beaucoup sont tombés en panne
Ne vous surestimez pas, on voulait vraiment faire la randonné Golden Canyon mais on s’est ravisé. Ce n’est généralement pas des chaleurs auxquelles notre corps est habitué, et les malaises sont vites arrivés !